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Une icône de Saint-Remacle des plus authentiques vient d’être créée. Une pièce qui n’existait nulle part dans le monde auparavant.
Une icône de Saint-Remacle des plus authentique vient d’être créée. Une pièce qui n ’existait nulle part dans le monde auparavant. L’icône de Saint-Remacle, fraîchement fabriquée des mains de l’artisan Jacques Noé, est incontestablement l’une des fiertés du comité organisateur, pour cette édition des Fêtes septennales. Si d’autres représentations du patron des Stavelotains existent, aucune icône n'existait jusqu’à présent dans le monde, y compris à l'Abbaye de Solignac, dont il fut le premier et illustre abbé.
Nulle part dans le monde.
« Tout a commencé en 2008, lorsqu’ on m'a demandé d’écrire une icône de Saint-Remacle, se souvient l’artiste sérésien Jacques Noé. Beaucoup de statues et de gravures, par exemple, existaient déjà à travers le monde, mais pas une seule icône. J’ai ensuite effectué pas mal de recherches sur saint Remacle, dont je connaissais le nom, mais pas forcément l’histoire. » L’envie de Jacques Noé a alors rapidement consisté à « représenter Remacle tel un abbé, un moine. On le voit souvent avec une mitre, mais Saint Remacle n’ est pas Saint-Nicolas. Après les recherches effectuées, je me suis cantonné à le mettre en coule, l’habit monastique. » Pas moins de 62 heures de travail ont dès lors été nécessaire au sérésien pour mener à bien le projet. « Je l’ai effectué dans le respect intégral des canons de l’iconographie byzantine », précise-t-il, lui qui pratique cette discipline depuis une vingtaine d’années.
Saint-Remacle.
La colle de peau de lapin. Les matériaux employés sont eux aussi plutôt authentiques. « Le bois est composé de trois planches, l’une derrière l’autre, et trois traverses à l’arrière de l’icône. Le tout tient grâce à trois couches de colle de peau de lapin », telle qu’on en utilisait autrefois. « Il y a ensuite une toile, comme une espèce de gaze, puis sept couches de colle de peau de lapin avec du blanc de Meudon ». Dans le respect de la tradition toujours, « j’ai utilisé de la peinture à l’œuf avec des pigments naturels ».
Quant à la représentation iconographique, elle s’inscrit dans la droite ligne de la tradition byzantine, avec notamment la présence des quatre règnes. « Le minéral est représenté par la montagne. Forcément, l’ animal l’ est par le loup bâté, en référence à la légende stavelotaine. Le végétal est évoqué par un arbuste », sur lequel figurent les lettres « MSW », en référence à Malmedy et Stavelot, où Remacle fonda les abbayes au VIIe siècle, ainsi qu’à Wavreumont, qui constitue un point de jonction des deux entités. Faut-il le préciser, « l’humain est représenté, transcendé même, par Saint-Remacle ». B.H. © Vers l'avenir (Verviers).
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